Cette session propose de réfléchir à l’IA en tant que technologie profondément politique et d’aborder, à travers un regard critique qui croise journalisme, art et pensée technologique, la généalogie des algorithmes et leur configuration de la vie en commun. Loin d’être neutres, ces technologies reproduisent des structures de pouvoir qui ont une incidence sur la souveraineté, l’action et la participation citoyennes, et prolongent des dynamiques extractives qui ont des répercussions sur les ressources naturelles et l’imaginaire collectif. Dans un présent envahi par les systèmes automatisés, penser l’IA à partir de la culture est essentiel pour activer des imaginaires critiques et ouvrir la voie à des avenirs plus justes et partagés.
